Le blog de panpan
Je perdis tout contrôle au suivant, cependant. Ce fut aussi dur que s'il m'avait fait jouir contre mon gré. Quoi que je ne fasse presque jamais de bruit en faisant l'amour, ma respiration se fit rauque et se fondit en des gémissements involontaires et grandissants, jusqu'à ce qu'il y ait cette autre personne dans la chambre, pantelante et hurlant hystériquement et que c'était moi. Ma tête roulait d'avant en arrière et je m'étalais, ultra-écartée, pour le faire entrer en moi au plus profond. Il souleva mes jambes par dessus ses épaules et se plongea en moi, m'emplissant toute entière.
Au beau milieu de son orgasme, j'atteignis le sommet du mien et pour quelque raison obscure, je projetai mes jambes à l'écart, les pieds en l'air. Je ne sais pas pourquoi, vu que ça n'amenait rien de mieux, sinon que c'était différent. Et j'y allais et j'y allais, et lui aussi. Je gémissais et je gazouillais de manière incohérente, presque convulsée. Je plantai mes pieds sur le lit en me poussant vers le haut, le soulevant de mes hanches et m'ouvrant autant que je le pouvais. Finalement, l'effort me coupa le souffle et le sifflet, et je n'émis plus rien d'autre que de vagues grincements à chacune de ses poussées. Je devins passive et molle, incapable de la moindre action. Enfin, il eut une stase frissonnante et s'effondra sur moi pour la deuxième fois.
Ce ne fut pas le meilleur rapport sexuel de ma vie, mais il devait tout de même se situer dans mes dix premiers au hit-parade maison, et il fut de loin le plus épuisant. J'étais absolument détruite. On dirait que c'est différent à chaque fois. Là, je ne pouvais tout simplement plus bouger. Je sentais que j'avais été utilisée. Et usée. « Limer dur et pomper la mouille » comme disent les ploucs de l'Indiana. Ceci dit, ça ne m'avait pas embêté d'avoir été utilisée par J. Il n'est pas insensible, et il ne m' « utilise » pas ainsi de manière habituelle. De fait, ça m'a fait quelque chose d'assez d'excitant, d'avoir été utilisée sans tenir compte de mes envies. Ce n'est pas ce que je souhaite pour chaque fois, mais de temps à autre, ça peut... me faire des choses.
Enfin, il nous fallut longtemps avant que nous puissions faire autre chose que de souffler comme des locomotives. Après qu'il se fut roulé à mes côtés, nous dérivâmes vers un demi-sommeil. Je m'éveillai la première et j'allai prendre une autre douche. Le robinet m'arrive à la poitrine. Heureusement, il fonctionne avec un seul levier, autrement je n'aurais pas pu l'ouvrir avec les chevilles attachées aux cuisses. Je suis restée debout à me laisser mouiller jusqu'à ce qu'il me rejoigne. Nous sommes restés sous le jet pendant un moment ; il partit chercher la clé de mes poignets et la sangle de cuir tomba sur le sol de la douche. De toute façon, je crois bien que l'eau et le gel-douche les avait détendues. Elles avaient taché mes poignets de jaune-marron.
En nous essuyant, je me souvins de ma tête. Il avait attaché mes poignets et couvert les miroirs pour m'empêcher de voir et même de me toucher le crâne, je lui demandai donc sa permission.
« Si tu le veux bien, pourrais-je me toucher le crâne, maintenant ? »
Il y réfléchit un moment et me dit oui, mais que je ne pourrais pas me regarder dans la glace.
J'avais presque peur de me toucher là. Je parcourus de ma main le haut de mon crâne. J'étais (je suis) aussi lisse que la peau des fesses d'un bébé. Je n'avais pas de miroir, mais je regardais droit dans les yeux en me touchant la tête. Vous allez avoir du mal à le croire (j'ai eu), mais après ce geste-là, juste me toucher la tête, il me voulut encore. Je le voyais bander, mais ni l'un ni l'autre n'avions vraiment envie de remettre ça. Il agit comme un aphrodisiaque sur moi. Je me mis à genoux et je le pris en bouche, et en quelques secondes il fut dur comme un roc et prêt pour un troisième round. J'aurais presque préféré lui offrir un troisième orgasme oralement, j'étais à bout de forces, mais je ne suis pas sûre d'avoir eu assez d'énergie pour ça non plus. Heureusement, avant d'avoir vraiment commencé, il m'arrêta.
« Attend, » dit-il, « accordons-nous quelques minutes... »
Je m'arrêtai, mais il bandait toujours sérieusement. Je crois que sa psychologie est plus forte que sa physiologie. Je nous aspergeai de talc et je nous l'étalai partout. Son érection ne subsista pas. Après m'être talqué le crâne, il partit chercher la perruque noire et il me la mit. Je crois qu'il ne supportait plus de me voir comme ça.
C'est un truc nouveau pour moi, et il me faudra du temps pour m'y faire : une forme appropriée de soumission peut amener une nouvelle forme de pouvoir. En étudiant de près ses réactions et ses besoins, je peux deviner - d'expérience - le genre de comportement de soumission qu'il désire de moi. Il est clair que la maîtrise que je peux exercer sur lui en me comportant de la façon la plus juste est subtile, mais néanmoins presque aussi forte que le contrôle qu'il exerce sur moi. C'est peut-être quelque chose que je ne devrais pas écrire, puisqu'il va le lire, mais je crois que c'est quelque chose qui nous rapprochera encore s'il parvient à comprendre.
[Note Venant du Futur : les quelques paragraphes qui vont suivre ont été fortement développés et remaniés par rapport à l'original. Mes manipulations de ses réactions, s'il les avait comprises entièrement, auraient pu interférer dans notre relation et la perturber. Maintenant que nous avons achevé la Colonne 1 et que je contrôle ce document, je peux effectuer ces changements.]
Les instants suivant m'enseignèrent le bien-fondé de ne pas abuser de cette maîtrise.
« Si tu le veux bien, je pourrais aller me maquiller, » lui dis-je. Je pensai qu'il prendrait cette interruption comme un prélude bienvenu à une troisième session amoureuse en suspens (quoi qu'épuisante et prématurée). Avec les yeux baissés comme il convient, je promis de ne pas ôter la perruque ou d'essayer de me regarder dans une glace s'il m'autorisait à ramener mon maquillage dans sa salle de bains. Je devrais me servir d'un petit miroir pour me maquiller, lui dis-je, mais il pouvait me surveiller et s'assurer que je ne tricherai pas. Et puis, j'avais la perruque.
Il y a une petite table dans sa salle de bains. J'y posai mon vanity-case et je cherchai mon miroir. Il l'avait enlevé. Les miroirs de ma salle de bains avaient eux aussi été couverts. Il est très consciencieux.
Mais il me tendit un petit miroir. Mon visage a l'air carrément étrange sans sourcils. Enfin, pas tout à fait sans, mais il faut regarder de très près pour voir qu'ils sont bien là. Sans le moindre maquillage, j'avais vraiment l'air d'une toile blanche. J'avais l'air de sortir d'une chimiothérapie, mais mon visage avait rougi sous la douche, j'avais donc plutôt l'air en forme, pimpante et toute rose. Mis à part que...
Pendant qu'il se rhabillait dans la pièce d'à côté, je me passai un fond de teint très pâle et nacré, à peine rosé. Ensuite, du fard à paupières et du mascara (je sais qu'il aime). Puis j'ajustai la flèche à mon arc, comme ils disent dans les films.
« Il me reste encore du maquillage à mettre ailleurs. Je peux continuer sans le miroir si tu m'aides. Si tu le veux bien, » lui dis-je, en posant le miroir à l'envers sur la table. Je ne levai pas les yeux, j'attendais simplement qu'il réagisse.
« OK, » dit-il.
« Puis-je enlever la perruque ? »
« D'accord. »
« Dis-moi si je me rate quelque part. »
Je recouvris mon crâne entier de fond de teint pendant sous son regard. Une petite touche de blush au sommet du front. Je voyais son érection poindre au travers de son pantalon. Peut-être encore plus fort qu'avant, c'était difficile à dire.
« Tu pourrais me remettre un peu de blush ? C'est nouveau pour moi et je ne peux pas dire si ça fera bien. Peut-être un peu sur les tempes ou au sommet du crâne ? » dis-je. « Si tu le veux bien, » rajoutai-je. Je savais que oui. Encore une salve pour lui couper l'herbe sous le pied et le démâter, moussaillons. Arrrrgh.
Quand il eut fini, je remis la perruque comme s'il ne s'était rien passé, mais pourtant si : il dut se rajuster dans ses pantalons, et je sus que je touchais des nerfs très sensibles. Peut-être imprudemment, je poussai encore plus loin.
Au lieu de mon rouge habituel, je m'appliquai une couche de couleur chair sur les lèvres. Je pensai que c'était assez en accord avec mon nouveau look « sans signes particuliers », puisqu'il est presque de la même nuance que ma carnation naturelle. Il m'observait, et malgré l'air inhabituel que ça me donnait, il ne me demanda pas d'en changer. Il semblait fasciné. J'adorais ça.
Puis j'offris à mon visage son plat de résistance. Mes sourcils invisibles me donnait la liberté de m'en placer de nouveaux où j'en avais envie. J'esquissai de très fins sourcils très arqués comme une star de film des années 30, mais avec une touche personnelle : là où ils se rejoignaient au dessus de mon nez, je les fis pointer vers le haut plutôt que vers le bas. Ça me donnait un air plutôt intéressant, comme si j'avais été soucieuse ou même souffrante. C'est surprenant combien les sourcils peuvent être expressifs. Les pantalons aussi.
Je me levai et j'allai jusqu'à la chambre en conservant les yeux soigneusement baissés. Je lui balançai une autre salve par le travers.
Je m'agenouillai devant lui, et, les yeux bas, je lui demandai dans un soupir presque inaudible, « Si mon... Maître le voulait bien... je pourrais porter mes bottes ce soir ? »
Il s'éclaircit la gorge et dit « Oui, » lui aussi dans un soupir (plutôt rauque).
Je les mis et j'allai jusqu'à la table de chevet. Je sais que mon derrière est super quand je marche en talons-aiguilles. Il me l'a dit des centaines de fois. Ça a quelque rapport avec les fossettes qui se forment alors sous mes fesses et la façon avec laquelle elles remuent à chacun de mes pas. Bien entendu, j'ai exagéré ma démarche pour qu'il puisse en profiter. Apparemment. Retenez-moi, matelots !
Je ne comprendrais jamais les hommes. Là-bas, dans l'Indiana, une paire de shorts bien pleins suffit à fusionner les yeux d'une pièce bondée de mâles en un globe lubrique, et son passage serait suivi d'un long hululement, d'un battage de semelles et d'un martelage de table collectif. La plus simple et la plus prédictible des choses les allume, mais si vous me demandez ce qui m'enflamme en J, je serais incapable de vous le dire. Enfin, je pourrais, mais c'est tellement complexe et personnel que ça ne vous dirait rien du tout. Ses yeux, peut-être. Je peux devenir toute molle et frémissante dès qu'il pose sur moi ses yeux d'un bleu glacial et si nordique. Mais j'ai déjà vu des yeux plus beaux sur des mecs qui n'ont jamais rien fait pour moi. Je crois que c'est tout le colis qui m'emballe. Le problème, c'est que c'est trop complexe pour être réduit à une simple formule.
D'un autre côté, je serais prête à parier qu'une grande majorité d'hommes auraient été allumés par la façon avec laquelle j'ai marché alors, et pas que les pedzouilles de l'Indiana. Je suis comme la plupart des femmes, je déplore la difficulté qu'il y a à trouver un homme valable, comment il nous faut attendre qu'ils viennent à nous plutôt d'aller attraper au lasso celui dont on a envie, ça va donc vous sembler bizarre si je dis que : entre nous, les filles, d'une certaine manière on se la joue belle quand il s'agit de tomber les mecs.
C'est une chose qu'on apprend avec un mode d'emploi de trois pages et pas plus, et même si vous déboulez d'une autre planète. Si seulement elles savaient combien ils sont prévisibles. Des talons-aiguilles, une minijupe moulante, l'œil souligné de noir, tout ce genre de choses. Ça paraît méprisable, mais c'est garanti à 100%.
Mais, dites-vous, ce genre de look attire le mauvais genre d'hommes. Vous avez à demi-raison : il attire tous les genres d'hommes, les valables et les autres. Faut qu'on se tape le tri.
Leurs goûts sont simples : ils aiment le noir moulant ou le blanc virginal, mais un blanc virginal sans sous-vêtements, du moins métaphoriquement. Vous voyez, le truc le plus important, c'est que le pauvre chéri doit SAVOIR que c'est pour lui et pour lui seul qu'on le fait. Leurs petits egos ont besoin de ça par dessus tout. Et leur faculté d'y croire est infinie.
Et, mieux encore : ils aiment à savoir que la plupart des hommes consentent à poser leurs yeux sur vous parce que vous êtes timide et qu'ils sont les seuls à vous avoir suffisamment discernée pour vous avoir « découverte ». Les pauvres chéris sont si pathétiquement avides de croire cela qu'une fois qu'ils se sont mis cette idée en tête, rien ne viendra l'en déloger.
Vous allez penser que je suis cynique. Non. J'aime les hommes. Il n'y a pas meilleur aphrodisiaque. Et, le fait qu'ils sont facile à comprendre (partiellement) ne signifie pas qu'on ne peut pas les aimer. Initialement, on peut être amenées à être attirées par eux pour tout un tas de raisons compliquées : parce qu'ils ont fière allure, parce qu'ils sont puissants, parce qu'ils sont mystérieux, futés, doués, tout ce qu'on voudra. Toutes ces qualités sont des atouts, que nous respectons parce qu'elles sont fortes, mais nous les aimons parce que nous sommes faibles, et c'est l'amour qui tranche.
Et, pour aller droit au but, leur faiblesse majeure est la facilité que nous avons à les satisfaire. Le vieux truc de Samson et Dalila. Juste appuyer sur les bons boutons. Je pourrais presque écrire un mode d'emploi ; il serait plein d'instructions toutes simples et progressives.
Mais que doit faire votre homme pour vous satisfaire ? C'est beaucoup plus compliqué, pas vrai ? Et là, les pauvres choses n'ont pas le moindre indice. J'ai presque pitié d'eux. Mais d'un autre côté, ils n'ont pas à se farcir leur camarade menstruel, non ? Et ils dirigent le monde, en plus. Sauf qu'en ce monde réside la folie. J'aime être une femme, mais il ne vaut mieux pas que je m'attarde sur l'injustice que ça représente. D'être au contact de médecins tous les jours m'a remis les pendules à l'heure : certains d'entre eux ont des ego de la dimension d'une petite planète. Pour les plus modestes. De grosses planètes, pour les autres.
La plupart du temps, je peux vivre au jour le jour et ne pas y penser du tout, et puis soudain je vais en prendre conscience. Un jour, j'écoutais une émission de radio avec un psychologue familial quand une pensée me vint : est-ce que tu as jamais entendu un HOMME demander un avis sur la façon de combiner sa carrière et son mariage ? Jamais ? Une seule fois ? Nous, les femmes, on écrit des livres là-dessus. Des livres ! Qu'est-ce que ça implique ? N'y pensons même pas.
Ce n'est tout simplement pas très sain de faire volte-face et de ressasser trop fréquemment. Aldous Huxley a donné son avis sur la question ; je ne me souviens plus dans lequel de ses romans il a écrit ça. Il disait que si vous étiez un jour assis à votre bureau, en faisant tout ce qu'il faut pour gagner votre croûte, et que vous commenciez à vous demander si cette activité spécifique était bien ce que la nature de Dieu avait destiné à devenir le point culminant de trois milliards et demi d'années d'évolution biologique, alors il vous faudrait faire très attention, car vous auriez la sensation d'un puits sans fond s'ouvrant sous votre bureau et que vous sentiriez votre chaise glisser vers l'avant et tomber dedans. Le seul remède consiste à mettre de côté ce genre de pensées et à se concentrer sur le classement par ordre alphabétique des paperasses se trouvant pile devant vous.
Je me sens comme ça quand je m'attarde un peu trop sur l'injustice monumentale que nous impose le fait d'être femme. Et je me sens ainsi presque tous les jours, à présent, alors que je me plonge de plus en plus dans cette chose que J et moi vivons. Pas l'injustice, mais la sensation paniquante de déraper, de filer droit au fossé, sans échappatoire.
Si je reviens en arrière et que je considère ce que je me suis infligée en permettant que tout cela arrive, la panique m'envahit. Et une urgence à ranger ma vie par ordre alphabétique ; la remettre en ordre, même si c'est plus facile maintenant que ça ne l'a jamais été. Mettons que je porte une perruque et que je teigne mes sourcils pour décrocher un job à l'hôpital. J'ai un bon C.V. ; ça ne me poserait pas de problème. Mais, chaque jour, au travail, ce serait une mascarade de me grimer en personne normale, et à chaque fois que je reviendrais chez nous j'aurais à vivre autre cette vie, si différente. Je suis tout à fait coupée de mon univers familier, et du monde réel, ici. Et je ne connais personne d'autre que J avec qui je puisse parler de ça, sinon certaines gens d'ASB, et ceci n'est pas même une option, vu que je suis déterminée à rester une « embusquée ».
Huxley se trompait peut-être, ceci dit. Ce n'est peut-être pas réglo de faire un retour en arrière et de se demander 'à quoi tout cela peut-il bien me mener ?' Une vie peut fort bien ne pas être jugée sur l'instant présent qu'un concerto par sa note finale. Il avait raison à propos du remède, pourtant : ne pas y penser. Oublier l'ensemble ; penser au jour le jour, puisque c'est ainsi qu'il vous faudra le vivre, quoi qu'il en soit. Dans tous les cas de figure, je me sens plus à l'aise en classant les choses selon leur ordre alphabétique qu'en philosophant, j'oublierai donc tout en bloc pour en revenir à la chambre. Désolée pour ce monologue.
-*-
Je commençais à me sentir sexuelle à nouveau, particulièrement parce que je savais d'une manière indubitable que même si nous avions fait l'amour deux fois durant l'heure passée, je savais exactement quoi faire pour qu'il me FASSE jouir une fois (ou deux) de plus si j'en avais envie. Ce que je fis. Et je ne fus pas le moins du monde inhibée pour lui demander précisément ce dont j'avais envie. Tout ce que j'eus à faire fut de le lui demander de la manière appropriée.
Je pris le vibromasseur dont il s'était servi pour mon derrière ainsi que le gel lubrifiant sur la table de chevet. J'ondulai en m'agenouillant devant lui et je lui dis, « Si mon Maître le veut bien, nous pourrions faire l'amour avec ceci en moi, et tu pourrais ressentir la vibration et retirer du plaisir... à m'utiliser encore plus. » (un bon coup, ça, ce 'm'utiliser', hein ?) La meilleure de mes baises ayant été celle où je m'étais retrouvée sur lui dans la douche avec un godemiché planté dans le derrière. J'avais envie d'essayer avec un vibromasseur.
Ben ça, Toto, je crois qu'on n'est plus au Kansas. Ni même dans l'Indiana. Shhh. Ne prêtez pas la moindre attention à cette femme planquée derrière son écran. Non, je ne suis pas folle, mais tout le monde se devrait de connaître par cœur le scénario d'un film au moins.
C'est marrant. J'ai effectué la transition qui consiste à l'appeler « Maître » de la manière la plus ironique qui soit. J'étais prête à faire n'importe quoi (N'IMPORTE QUOI) pour l'empêcher de me raser le crâne. Je l'avais appelé « Maître » pour la première fois quand il avait commencé à me raser, et quand ce fut terminé, je fus trop orgueilleuse pour m'arrêter. Il a peut-être pensé que je l'avais appelé Maître pour qu'il arrête son rasage. Et maintenant je suis coincée. Ça ne vous semble pas tordu ? trop fière pour ne PAS m'humilier moi-même ?
[NVDF : C'est la fin de mes corrections. La suite de l'Article 15 est brute de fonderie.]
Je m'agenouillai sur le lit avec les épaules sur le matelas et mon derrière en l'air, lui faisant front, prête à accueillir les vibromasseurs. Je me sentais passablement allumée à ce moment. J'étais pleine d'audace, aussi, et je me sentais excitée et ragaillardie par ce sentiment. Sans l'allumer, il commença à l'introduire. Il l'insinua en moi avec bien plus de précautions et de sensibilité qu'un gynécologue. Bien entendu, un vibromasseur a un contenu légèrement plus érotique qu'un spéculum. Prudemment, je me roulai de côté et je me mis dans la position adéquate : écartelée, mais volontaire, cette fois.
Aussitôt qu'il me pénétra, il nous fit rouler tous deux et je me retrouvai sur lui. Il tenait le vibromasseur d'une main et le remuait au rythme de notre amour, mais il ne le mit pas en marche avant le début de mon deuxième orgasme. J'essayai de me retenir et de jouer les glaçons - comme auparavant - , mais l'intérieur de mon corps se mit à palpiter de lui-même. C'est assez spécial quand votre corps se met à faire quelque chose de lui-même, je ne sais pas pourquoi. À peine en eus-je terminé qu'il commença. J'adore le voir quand il jouit. Ses yeux partent dans le flou et il devient complètement rétracté, absorbé - et vulnérable. Les orgasmes non simultanés ont leurs points forts : on peut regarder.
Après, avec moi toujours allongée sur lui et le vibromasseur coupé (mais toujours inséré), nous planâmes longtemps sur le lit. Je portais encore la perruque, et j'étais d'humeur espiègle. Ce n'est pas à l'esclave de torturer son maître, mais je n'en ai pas si souvent l'opportunité. Je me mis à califourchon sur ses hanches ; il avait débandé et il glissa presque hors de moi. Il aime à me regarder ainsi - et particulièrement mes seins - dans cette position. Je commençai à me caresser. Une toute petite persuasion à peine et mes tétons s'érigèrent. Je glissai mon autre main entre mes jambes et je me caressai là aussi. J'en rajoutai un peu, me mordant les lèvres et gémissant, aidée en cela - je suis sûre - par l'expression inquiète/affligée/surprise de mes sourcils peints (j'ai l'air de souffrir quand mon visage est détendu ; douleur/plaisir quand j'ouvre la bouche et que je halète un peu ; douloureusement surprise si j'écarquille les yeux. J'ai pratiqué devant une glace ; ce sont des expressions qui ne me viennent pas de manière naturelle, cependant elles reflètent mieux mes sentiments actuels que mes expressions naturelles ne pourraient le faire. Y a-t-il une telle duplicité ?) Je le sentais s'agiter faiblement en moi, mais pas suffisamment. Dans le « feu de l'action », je balayai mon visage d'une main et accidentellement-exprès je fis tomber la perruque.
« Je suis désolée, Maître, c'était un accident. » dis-je, et je cherchai à la remettre en place à tâtons. À peine l'eus-je replacée qu'il leva la main et me l'ôta encore. Je le sentis croître très vite en moi. Une sacrée sensation de puissance. Il me dit que quatre fois en une seule journée, cela constituait un record inégalé depuis l'adolescence, quand il avait découvert sa sexualité.
En fin de compte, je ne pense pas que quatre fois en tant d'heures ou même quatre fois (ou même trois) en un jour, ne nous soit profitable à tous deux. Il était enthousiaste, mais même avec le vibromasseur, c'était plus un exercice physique en état d'épuisement que de l'érotisme. J'avais découvert que ma nouvelle capacité à l'obliger au sursaut de devait pas être dilapidée par un trip d'ego personnel, à moins d'en tirer une récompense physique, sinon il ne s'agit plus que de surextermination, pour tous deux. Peut-être qu'on vieillit. J'ai vingt-huit ans. Mais j'ai l'air d'en avoir trente-deux.
Pourtant, la sensation de vidage intégral fut délicieuse, ce soir-là. Je garderais la perruque chaque fois qu'il sera à la maison, néanmoins, sauf s'il me demande de l'enlever.
« C'est les hormones... » Merci, m'man.
Je ne me suis pas encore vue dans la glace. Cette nuit-là, il m'a fait dormir avec lui pour que je ne puisse pas me voler le moindre regard. J'ai dormi sans la perruque, ceci dit : je l'ai ôtée après qu'il eut éteint la lumière, et je me suis pelotonnée au creux de son bras, posant ma tête chauve sur son épaule. Alors que je sombrais dans le sommeil, il eut une autre érectionIl avait dû sentir que j'avais besoin d'être un peu mieux contrôlée après cet épisode. J'avais poussé le bouchon un peu loin et j'avais pris l'avantage, en quelque sorte, même si j'étais restée soumise. Non pas que j'aie aimé avoir le crâne rasé. Il me fit me raser moi-même le lendemain matin, sans miroir. Je dus palper le duvet d'une main et passer le rasoir jusqu'à ce tout soit parfaitement lisse. C'est assez érotique. Mes tétons étaient bien durs quand j'en eus fini. Hmmm.
À ce moment-là, il commença à me faire quelque chose de nouveau : m'enduire entièrement de lotion bronzante. C'est sur la Liste, mais je ne pourrais plus quitter la maison avant que ça disparaisse. En fait, il ne me l'applique plus lui-même : il ME demande de ME le faire chaque matin et chaque soir pendant qu'il me regarde, et j'ai ordre de le faire chaque midi, en plus, même quand il n'est pas là.
Mais ce matin-là, il entama son programme de bronzage sans me dire ce qu'il faisait. La première chose qu'il fit, fut de me mettre une autre de ses spécialités de bricolo : une cangue. Simple, mais bien fignolée (vernie, poncée, etc.) et fonctionnelle. Deux planches, articulées par une charnière d'un côté et verrouillables de l'autre, m'emprisonnèrent les mains et le cou. Il rattacha cela à la chaîne du plafond et je dus me tenir debout et attendre.
Il me barbouilla cette lotion partout : du crâne aux pieds. Il ne me dit pas ce que c'était ; je présumai qu'il s'agissait d'une autre sorte de gel-conditionneur. Après m'avoir entièrement enduite, il amena des bandes de gaze et les plongea dans le truc et commença à m'envelopper le corps avec, comme pour une momie. Il voulait que ça agisse au maximum, vu que je marinais positivement dans le truc. Il commença par les chevilles et remonta ensuite jusqu'à mes cuisses, l'une après l'autre, trempant les bandes, les essorant, puis les enserrant autour de moi. Dieu seul sait combien il a dû dépenser en gaze et en lotion, mais il avait vidé suffisamment de flacons pour en emplir un grand faitout à ras bords. Je lui redemandai ce qu'il me faisait, mais il se contenta de m'ignorer, sans même brandir la menace du bâillon.
Il lui fallut du temps pour trouver la bonne façon de bander mon entrejambe et mes hanches, mais il finit par s'en sortir. Les bandes autour de ma tailles étaient aussi serrées qu'un corset. Il les croisa sur ma poitrine en recouvrant mes seins et acheva le tout en ne me laissant que les mains, la tête et les pieds à l'air. Ceux-là, il les tartina d'une dose supplémentaire de lotion.
Jusque là, je me tenais patiemment et docilement debout, car je ne savais pas ce qu'il faisait. Je devins légèrement nerveuse lorsqu'il entreprit de m'entourer de film étirable.
Là, il m'emballa comme une vraie momie, avec les jambes serrées. Quand il me libéra de la cangue, je luttai faiblement pour m'en débarrasser, mais j'étais fort impuissante sans l'usage de mes jambes, et je m'abandonnai après une résistance toute symbolique. Il m'emballa les bras et les mains serrés contre les cuisses. J'avais toujours pensé que le film étirable était une matière fragile, mais il surprenant de voir combien plusieurs couches superposées peuvent être solides. J'étais encoconnée et parfaitement immobilisée, des pieds jusqu'au cou. Je pouvais me tortiller un peu, mais après qu'il m'eut posée à plat dos sur le lit, j'aurais vraiment eu de sérieux problèmes ne serait-ce qu'à me retourner. Il me porta dans le salon et m'installa dans un transat qu'il avait ramené du jardin. Un petit bout de chatterton, et je fus apprêtée, pour le temps que ça devrait durer.
C'est seulement à ce moment-là qu'il m'expliqua ce qu'il venait de faire, en m'exhibant un flacon de ladite lotion. Quand il se fit jour en moi qu'il ne s'agissait pas d'une nouvelle espèce de gel-conditionneur, je me mis à me débattre sous l'emballage.
« C'est pas juste, » couinai-je. Le mois est presque fini et je vais être teinte par ce truc des semaines après ! » J'avais l'impression qu'à la fin du mois, tout devrait redevenir tel qu'avant, comme par magie. C'est débile de ma part, je sais. Mes cheveux mettront des mois à repousser. Mais là, je n'étais déjà plus très sûre d'avoir envie que le mois se termine si vite. Il m'expliqua la Liste à nouveau. Il n'y a pas d'articles écrits en tout petit, pas de clauses particulières, pas d'exceptions. Rien à propos de mon look à l'expiration du contrat. Juste une liste de ce qu'il peut me faire un mois durant.
Il reprit de la lotion et en étala sur mon visage, mon cou, et mon crâne. Ligotée comme je l'étais, je ne pouvais même pas l'essuyer sur le transat : mes épaules dépassaient du dossier. J'en essuyai un peu sur mon épaule, mais il se contenta d'en remettre.
Il alluma la télé et me laissa là quelques heures. J'ai tenté de le convaincre que je devais aller pisser, mais en vain. Il ne me crut pas et il me dit de ne pas me gêner et d'y aller franco. Je ne le fis pas. Au bout d'un moment, je commençai à me sentir plutôt visqueuse sous les bandelettes. Quand j'eus trop chaud, il brancha juste la climatisation.
Je ne peux vraiment pas encaisser Phil Donoghue[1]. Il est vraiment pourri. Il n'y avait rien d'autre.
Quand il se décida finalement à me relâcher, il me fit avaler quelques pilules bronzantes. Tel que je le connaissais, ça devait être la dose maxi. J'avais vu des pubs pour elles dans Cosmopolitan, (Oups. Est-ce les féministes sont supposées lire Cosmo ? Ou elle prétendent juste le lire pour les articles ? Rarement... OK : je le feuillette seulement pour les photos.) je n'aime pas les cachetons, même ceux-là sont probablement inoffensifs (je crois que c'est juste du carotène). Je n'ai rien contre le fait de fumer un peu d'herbe de temps à autre, mais je n'aime pas les pilules, allez savoir pourquoi. Même celles-là. Vous devez penser qu'une infirmière se devrait d'avoir plus confiance dans les techniques médicales. J'ai déjà vu plus d'un médecin avoir des problèmes avec elles, ceci dit.
Enfin bon, j'ai dû continuer les pilules jusqu'au dernier jour. Il m'avait menacée de rajouter une lampe à bronzer s'il n'était pas satisfait de l'intensité de mon « bronzage », je serais donc brunie d'une manière ou d'une autre. Je ne lutterais pas contre. Le dernier jour, j'ai l'intention de lui demander si on pourrait prolonger la Colonne Un. Du moins, c'est comme ça que je me sens maintenant.
Au moment où j'écris, je suis d'un acajou doré et « bien foncé ». ça n'a PAS l'air naturel, quoi qu'on en dise à propos des nouveaux produits de bronzage. Quand ça va commencer à partir, je sais que je vais avoir l'air d'avoir une jaunisse marbrée. Enfin, c'est mieux pour ma peau que le soleil. Je pense.
J'aurais au moins appris quelque chose sur moi. Je ne sais pas comment l'écrire sans que ça sonne zarbi.
J'aime être « changée. »
Ça résume assez bien, mais ce n'est qu'une banalisation ultra-simplifiée de mes sentiments. Quand je regarde dans une glace et que je vois quelque chose - quelqu'un - de différent de ce que j'attendais à y voir, il se passe quelque chose. Le choc de me voir, je ne sais pas comment dire, déformée, exerce un impact érotique (?) sur moi. J'aime à me faire peur ainsi. Me faire peur n'est pas la bonne expression. Me faire horreur, peut-être ? Mais c'est un mot trop fort.
J'ai été... déformée... par J nombre de fois depuis le début de ce mois. La transformation la plus choquante intervint quand il me rasa le crâne, mais le simple fait de voir mon visage déformé par le bâillon me faisait frissonner en secret. Le bronzage artificiel, alors que je le voyais s'assombrir de plus en plus, me fit réaliser ce qui se passait dans ma tête. Mon fanatisme à l'égard du maquillage est symptomatique de cette étrangeté.
Si je pouvais expérimenter des changements encore plus extrêmes - aussi longtemps qu'ils ne seraient pas irrévocables - , je le ferais. Je vais laisser mon esprit errer une minute dans ce jardin :
- J'aimerai essayer d'avoir les yeux bridés. Je pense que le pli épicanthique est sexy.
- J'aimerai pouvoir changer mon poids et ma taille. Je ne veux pas dire par là « m'améliorer » non plus. J'aimerai me transformer en une Junon quasi-phénoménale. Hein, des mensurations de 114-71-114 sur mon mètre soixante-six ?
- J'aimerai faire tatouer le corps en entier. Le visage et tout. Le nombril percé est un must... un jour, je pense.
- Si seulement une augmentation cosmétique des seins s'avérait sûre et réversible sans avoir recours à la chirurgie. J'aimerai voir ce que je pourrais faire pour faire péter les plombs à J. Il y avait une fille au lycée, au cours de gym avec, bon, des seins très pointus, protubérants et qu'on aurait dit gonflés. Je les trouvais attrayants (pas elle). Je me demande jusqu'à quel point ils peuvent être gros et toujours avoir l'air de seins ? Ou bien de quoi j'aurais l'air sans seins du tout.
- J'aimerai être plus grande. Un mètre quatre-vingt-cinq au moins.
- J'aimerai essayer d'être plus petite. Dans un roman de SF intitulé « Something wicked » de Ray Bradbury, une très belle femme, transformée en lilliputienne de cirque par l'affreux Monsieur Loyal, était « sauvée » de son triste sort par le jeune premier de l'histoire. J'aimerais être sauvée comme ça. Encore et encore.
- J'aimerai essayer d'être un homme, bien sûr. Qui n'en aurait pas envie. Je crois que je pourrais être Frank Langella... Qui ne le voudrait pas.
-J'aimerai essayer et séduire J avec le corps d'une Lolita pubère de 12 ans, mais qu'il sache que j'ai l'esprit d'une femme mûre. Un peu comme la jeune vampire centenaire dans l'histoire d'Anne Rice « Interview with a vampire. »
- J'aimerai être recouverte d'une fourrure, comme celle d'un chat. Et avoir une queue ? ou des écailles de serpent. Ou des pupilles verticales comme un chat. Imaginez la tête du banquier quand j'ai enlevé mes lunettes noires.
Il y avait un des cercles de l'Enfer de Dante où le châtiment consistait à vous retourner la tête. J'aimerai bien avoir le haut de mon torse à l'envers. Imaginez ce que ça ferait d'avoir un rapport anal frontal. Ça serait horrible à voir dans un miroir, mais ça serait une horreur délicieuse. Si seulement je savais que ça pouvait être réversible.
Je suis bizarre, ou quoi ?
- Ça ferait quoi si J avait un interrupteur qui pourrait stopper toutes mes fonctions motrices volontaires ? Ça ferait quoi de faire l'amour ainsi ? La soumission totale et absolue...
- Parfois j'ai envie de crier en faisant l'amour, c'est tellement bien, mais je suis trop du Middle West pour oser le faire. Et si j'étais muette, du coup ça n'aurait plus d'importance même si j'essayais de crier comme une folle ? J'ai lu une fois une nouvelle à la Fu Manchu dans laquelle une jeune chinoise était réduite au mutisme : les nerfs de ses cordes vocales étaient sectionnés pour l'empêcher de pouvoir témoigner. Ça serait un bondage érotique si ça pouvait n'être que temporaire.
Vous comprenez l'idée ? Être changée, volontairement ou non, est une expérience chargée d'érotisme pour moi, et pas nécessairement être changée pour le meilleur, non plus. À partir de ce moment, j'ai commencé à m'ouvrir et à discuter avec J de ce trait de ma personnalité. Je crois ça a eu une influence sur son comportement ultérieur. Il me fit des choses, des choses chargées d'érotisme.
-*-
À ce moment-là, les effets de ce régime bronzant étaient encore minimes. Je ne m'étais toujours pas vue entièrement rasée, sinon dans un reflet fugitif de l'eau de mon lavabo. Il s'était assuré que je ne puisse pas même tenter d'utiliser un miroir de fortune (comme les parois du four-grill ; j'avais essayé ça).
Après ma première dose de lotion bronzante, j'ai passé le reste de l'après-midi dans la culotte noire (avec une perruque) et avec des chaînes aux mains et aux chevilles (pas les sangles de cuir, rien que des chaînes en boucle et cadenassées. J'ai paressé en lisant un peu. Et en cliquetant.
En fin d'après-midi, je me suis promenée avec lui dans la cour. Nous avons flâné et désherbé ensemble, moi avec ma culotte et mes chaînes.
Le soir, il me fit me raser à nouveau, pour être sûr que je sois bien lisse. Il me déclara que j'allais bientôt savoir de quoi j'avais l'air. Bien que j'aie été curieuse, je lui dis avec un brin de perversité que je n'avais pas envie de me voir. Et même maintenant, des jours plus tard, je me sens alternativement très sexy et plus qu'un peu bizarre à propos de tout ça.