Le blog de panpan
Il me fallait faire un inventaire complet de la situation pour éviter tout problème.
J'avais récupéré dans la salle de bain un petit miroir sur pied que je disposais dans un angle de la pièce afin qu'il soit bien calé et protégé.
Je dégageais au maximum la pièce afin que je puisses me mouvoir facilement une fois attaché et cloué au sol. Je vérifiais que la web cam était bien dirigée sur le centre de la pièce ou j'allais devoir m'attacher. Laure me fit savoir grâce à skype que son angle de vision lui permettait de voir toute la pièce. J'étais un peu plus rassuré, sachant qu'elle veillait sur moi à distance.
Comme elle me l'avait ordonné, je commençais à m'attacher les jambes en repliant au maximum mes chevilles contres mes cuisses. Plusieurs tours de cordes sur chaque cuisse et je passais maintenant les cordes dans mon dos, puis sur mes épaules en croisant chacune d'elle afin de venir faire un tour de fixation au niveau de ma taille une fois les noeuds bien effectués je finissait par une boucle bien serrée pour y passer la paire de menottes.
Les mains encore libre, je basculais vers l'avant pour me mettre à plat ventre. Automatiquement, mes jambes s'ouvrirent d'elles même, en formant un compas largement ouvert.
Vu d'en haut par la web cam, je devais ressembler à une grenouille avec les pattes ainsi écartées.
Une fois plaqué au sol, il me serait très certainement difficile de changer de position et de me retourner. Mais je devais obéir et éviter d'envisager le pire.
Dernière préparation, je refermais sur mon poignet gauche la paire de menottes afin de pouvoir avec ma main libre, mettre en place le cadenas.Je passais le cadenas dans la boucle prévue à cet effet et prenant mon courage à deux mains, je refermais le cadenas sur la chaînette de la paire de menottes. Le claquement du fermoir me laissait maintenant deux alternatives.
- Soit je décidais de ne pas aller plus loin et j'évitais toute mauvaise surprise, prenant le risque de perdre Laure
- Soit je décidais de refermer sur mon poignet droit la menotte encore entrouverte.
Ne voulant pas passer pour un poltron, j'optais pour la deuxième solution et lorsqu'avec main main gauche, je refermais sur moi le métal froid et insensible à mon trouble, les trois clics de sécurité signifiant mon emprisonnement définitif, j'éprouvais un sentiment très étrange fait d'excitation et d'angoisse.
Une salve d'applaudissement se fit entendre par les haut parleurs de mon ordinateur. Laure qui avait suivi toute la scène, me félicitais de lui avoir obéis en tous points.
- C'est super, je te félicite. Je vais faire des courses et je reviens dans peu de temps pour te donner le code du cadenas, car sans les trois chiffres, il te sera impossible de te libérer pour récupérer la clefs des menottes.
- Soit patient, je n'en ai pas pour très longtemps.
Première surprise, moi qui pensait que Laure allait me regarder en continue avec la web cam, je me retrouvais maintenant seul dans la pièce, sans surveillance, obligé d'attendre son retour pour espérer récupérer les précieux "sésames".
Ne sachant combien de temps allait durer l'absence de Laure, je décidais de commencer à me rapprocher de l'angle de la pièce ou se trouvait le miroir. Je l'avais réglé et disposé de façon à ce qu'il soit "opérationnel" une fois que je serais allongé sur le sol.
Je n'avais pas encore essayé de ramper sur le sol, mais ma première tentative me fit vite constater que j'allais avoir beaucoup de mal à traverser la pièce pour m'approcher du miroir.
Jambes écartées, les genoux faisant à mon grand désespoir office de "freins", les bras emprisonnés dans le dos, me rendant toute aide de ce coté là impossible, j'en étais réduit à essayer de ramper comme un reptile pour gagner petit à petit quelques centimètres. Mes efforts répétés commençaient à me faire transpirer et comble d'infortune, c'était maintenant ma propre sudation qui me jouait un vilain tour.
Agissant comme un lubrifiant, ma transpiration avait complètement recouvert mon torse, mes cuisses et ma tête.
J'avais beau essayer de continuer à gesticuler pour avancer, je ne pouvais que constater que je faisais du "sur place".
Catastrophe, je devenais le propre artisan de immobilisation. J'essayais de réfléchir à toute vitesse, tous se brouillait dans ma tête et je n'arrivais pas à échafauder un plan "B".
J'essayais de pivoter pour me mettre sur le dos, mais l'écartement de mes jambes empêchait toute tentative de renversement. Impossible de me retourner, impossible d'avancer tant que je continuerais à transpirer.
Je décidais de me calmer en espérant que cette transpiration allait bien vite s'arrêter si je faisais en sorte de ne plus bouger pendant un moment.......................
Les minutes passaient trop lentement à mon goût. Cela faisait maintenant une bonne trentaine de minutes que je restais immobile, évitant le moindre gestes et évitant aussi de trop "cogiter" afin d'éviter une crise d'angoisse qui pourrait faire reprendre cette traîtresse de sudation.
Je me décidais enfin à essayer de reprendre ma marche en avant quand un nouvel ennemi se fit connaître. Plaqué sur le sol froid depuis un moment, ma vessie était compressée par mon propre poids et je sentais venir en moi une forte envie d'uriner. Je n'avais absolument pas pensé à ce détail pourtant d'une importance capitale.
J'avais fait un petit déjeuner très copieux et en plus je n'avais pas lésiné sur le jus de fruit et le café. Aller aux toilettes avant de commencer notre jeux, ne m'avait pas effleuré l'esprit une seule seconde. Je souhaitais de tout coeur ne pas avoir à le regretter, mais plus le temps passait et plus je réalisais qu'un supplice supplémentaire allait probablement se mettre de la partie pour ma plus grande crainte.
Je serrais les dents et les mâchoires en me contractant au maximum, espérant éliminer du même coup cette envie naissante qui me faisait à nouveau transpirer de peur.
C'était le serpent qui se mordait la queue. Plus je me contractais maintenant pour ne pas connaître l'humiliation d'avoir à me soulager dans la pièce, plus je transpirais d'angoisse et plus je transpirais, plus je faisais du "surplace".
Cela faisait maintenant plus d'une heure que Laure était partie. La pression sur mon ventre devenait de plus en plus violente et je fus prit soudain de violents gargouillements dans le ventre. Horreur, c'était maintenant non seulement une envie d'uriner qui me tenaillé le ventre, mais les premiers symptômes d'une envie de me soulager intégralement qui me faisait deviner que j'allais devoir non seulement contracter ma vessie, mais aussi mes sphincters, si ne voulais pas me soulager par devant et par derrière au beau milieu de la pièce.
Le dilemme devenait de plus en plus cruel, il me fallait impérativement me rapprocher du miroir pour avoir une chance de voir les chiffres du cadenas, mais chaque nouveau mouvement provoquait maintenant une envie de plus en plus pressante. Et pour couronner le tout, je transpirais à nouveau.
Ne voulant rien céder, ni lâcher, je gesticulais dans tous les sens pour enfin constater que petit à petit, j'avançais péniblement mais véritablement vers le coin de la pièce. Dopé par cette constatation, j'essayais d'accélérer le rythme de mes reptations en espérant me rapprocher au plus vite du miroir, afin d'attendre calmement le retour de Laure.
C'est au moment ou je m'y attendais le moins que je ne pus retenir ma vessie, incapable de me contrôler, je ne pouvais arrêter ce flot chaud et continu entre mes cuisses. Heureusement que dans ma détresse et ma honte, mon sexe était plaqué au sol, le bout dirigé vers mes non pas vers mon ventre, mais entre mes fesses. cela eu pour effet de me tremper les cuisses,mais pas le haut de mon corps. Cédant un moment à la panique, je continuais de me vider la vessie et regrettais amèrement d'avoir autant bu ce matin. Le seul point positif de cette catastrophe était que maintenant libérée, ma vessie appuyais moins sur mon rectum qui allait très certainement me laisser tranquille le temps que Laure revienne. Au moins je n'aurais pas à devoir subir la honte suprême de devoir me soulager dans la pièce.
Laure ne revenait toujours pas et il me restait deux bons mètres à faire pour me rapprocher du miroir. Je continuais à progresser lentement quand soudain mon ordinateur se fit entendre.........
- Me revoila. Comment t'es tu débrouillé pendant mon absence ? Je vois que tu avances lentement, peut-être que je devrais repartir faire des courses !!!
- Non reste là je t'en prie, je ne vais pas pouvoir me retenir bien longtemps, je dois aller aux toilettes le plus vite possible. Donne moi le code s'il te plaît.
- A bon, dit-elle, tu as une envie pressante !!! Ça tombe mal car moi, figure toi, je ne suis pas pressé du tout. J'ai tout mon temps maintenant pour te voir t'agiter devant l'écran. J'ai même prit un plateau repas pour te regarder tout en me restaurant.
Je continuais à gesticuler pour avancer et franchir les derniers mètres qui me séparaient du miroir. Au bout d'une bonne vingtaine de minutes je me trouvais parallèle au miroir, attendant bien sagement que Laure me donne le code à trois chiffres du cadenas.
- Bien, bien, je vais te récompenser maintenant.
Heureusement laure n'avait pas vu que j'avais du me soulager la vessie dans la pièce. la web cam n'était pas assez précise pour qu'elle puisse voir le liquide sur le sol. J'échappais certainement à une punition qu'elle n'aurait pas manquer de m'infliger si elle s'en était rendu compte.
Je me gardais bien de l'informer de mon infortune.
- Le code est: 000 !!!! Plus facile c'est difficile !!!
Mais qu'elle que soit la combinaison, il me fallait maintenant avoir recours au miroir pour placer correctement les bons chiffres. Plus facile à imaginer qu'à réaliser.
Je devais me contorsionner pour apercevoir furtivement les numéros. Je n'arrivais pas à rester plus de quelques secondes la tête relevée au maximum, le coup tordu et les épaules tournées. Si j'avais bien vu, le code était positionner sur 999. Il me suffisait donc de faire tourner ensemble les trois molettes pour que le chiffre libérateur apparaisse sur le cadenas.
Tout excité à l'idée de me libérer rapidement, 'j essayais cependant de me calmer pour ne pas commettre une erreur lourde de conséquence. Je décidais de me reposer un petit moment, de reprendre mon souffle et de me décontracter au maximum.
Laure m'observait en silence. Le temps jouait en sa faveur.
Ce n'est qu'au rappel d'une soudaine reprise de mes gargouillements que je compris qu'il me fallait me dépêcher si je ne voulais pas subir l'humiliation suprême en public. Méthodiquement je comptais dans ma tête les tours de chaque molette et lorsque je fus certain d'être positionné sur le bon chiffre, je tirais sur la chaîne des menottes pour libérer le cadenas.
Rien, absolument rien, le cadenas étais toujours fermé. Pourtant j'étais certain d'être sur les bons chiffres.
Il me fallait absolument le vérifier. Dans un nouvel effort digne des plus grands contorsionnistes, je parvenais à me redresser tout en incluant mon buste vers le miroir.
C'est au moment ou je me contractais le plus pour rester cambré le plus possible de façon à vérifier que les chiffres affichés sur le cadenas étaient bien 000, que l'irréparable se produisit.
Malmené depuis maintenant plusieurs heures, mon ventre n'y tenant plus avait décidé lui aussi de me faire les pires misères. Une violente poussée sur mes sphincters me fit transpirer en flot continue de peur , de honte , de chaleur, de frayeur et que sais je encore.
J'avais beau contracter mon anus au maximum je ne voyais bien que je n'allais pas réussir à tenir bien longtemps.
Je cédais à la panique.
Plus aucun doute, j'étais litéralement piègé. Attaché nu, dans l'impossibilité de me libérer, j'allais devoir faire appel à de l'aide pour me libérer. Comment cela allait-il se passer ?
Est ce les pompiers qui allient devoir venir me libérer ? Ne pouvant accéder à la porte de mon appartement, je ne pouvais ouvrir à quiconque. Il allait falloir qu'ils enfoncent la porte. Et ils allaient me découvrir ainsi attaché, nu au milieu de mes propres salissures. Je ne resisterais pas à cette humiliation. J'allais être la risée de tous car aucun doute, la découverte ne resterait pas secrète.
Je me mit à crier au secours.
- Laure, je t'en supplie, je ne peux plus tenir, mes sphincters vont lâcher. Si c'est encore possible, dit moi comment ouvrir le cadenas.
En même temps que je la suppliait de me venir en aide, je sentis des larmes couler le long de mes joues.
J'étais au comble de l'humiliation. Incapable de contrôler mon ventre et de retenir plus longtemps la poussée interne, j'en été réduit à accepter ma défaite et à offrir à Laure le spectacle honteux d'un "vaincu par KO".
Je m'affalais de tout mon poids en plaquant mon visage au sol comme pour le cacher à la vue de Laure. J'étais au comble de la honte en constatant que devant son écran elle était en train de regarder mon calvaire, jambes écartées, dans l'impossibilité la plus totale de garder en moi le fruit de mon petit déjeuner.
Par petites saccades, je continuais à me relâcher,essayant malgré tout de résister le plus possible pour espérer contenir le plus longtemps possible ces assauts répétés, pleurant comme un enfant qui vient de faire une grosse bêtise.
- He bien en voila un vilain petit garçon dit Laure. Il fait son caca comme un bébé.
- Mais je suis magnanime. Pour te libérer du cadenas,en fait, il te suffit d'appuyer sur le dessus en tournant en même temps les molettes. C'est un vieux modèle et il est un peu capricieux. Tu vas voir ça marche.En fait, il ne ferme pas très bien !!!
En effet, je reproduisais les conseils de Laure et comme par miracle, le cadenas s'ouvrit aussi facilement que je l'avais fermé. Mes bras étaient maintenant plus libres de mouvements. J'en profitais pour attraper les noeuds que j'avais moi même confectionné et en quelques minutes, j'arrivais à me libérer des cordes qui m'entravaient.
Il ne me restais plus qu'à me mettre debout pour aller récupérer les clefs de la paire de menottes.
Une fois libéré de cette dernière entrave, sans demander la permission à Laure, je filais à la salle de bain pour laver cet affront public cette fois dans la plus grande intimité.
Suite à venir...............................