Jeudi 16 décembre 4 16 /12 /Déc 16:09

 

A onze ans, mes parents décidèrent que nous passerions nos vacances à la montagne, dans un village de Haute-Savoie. Le logement qu'ils avaient loué se trouvait en face d'une ferme, où je passais les trois quarts de mon temps. La fermière avait trois enfants, Catherine, une fille de sept ans, Daniel, un garçon de huit et Maryse, une grande fille de treize. J'aimais l'ambiance qui règnait dans cette maison, à cause des odeurs, de vache, de lait, à cause de la familiarité avec tout ce qui était naturel, du rythme des travaux que je demandais à partager avec mes petits moyens, à cause de la prépondérance des femmes dans cet univers : en effet, à cette époque de l'année, les hommes étaient constamment occupés à des travaux éloignés de la maison, et je ne les voyais que très rarement..


La fermière était une forte femme chataîne, aux cheveux courts, vêtue en général d'une salopette et chaussée de bottes en caoutchouc. La peau de ses bras potelés était dorée et couverte de taches de rousseur. Elle avait des gestes énergiques, sauf quand elle prenait ses enfants les plus jeunes pour les caliner, ce qui arrivait plusieurs fois par jour mais jamais longtemps. Un après-midi que je venais pour m'occuper, je ne vis pas Daniel, et questionnai la fermière.

Elle me répondit de sa voix forte, et empreinte d'autorité :

— ah je l'ai mis au lit avec une bonne fessée ! il est puni jusqu'à demain.

Je ne cherchai pas à en savoir plus. J'étais vexé pour le garçon, que sa mère aie mis ainsi les copains au courant. Je passai donc mon après-midi avec les filles, à garder les oies, dont j'avais, sans vouloir le montrer, un peu peur.

Le lendemain, la présence de la fessée dans le paysage se précisa. J'étais allé chercher mon copain avant la fin du repas, et il finissait un biftek en pleurnichant. Sa mère lui disait :

— t'iras dehors quands t'auras fini.

Et il termina laborieusement son repas. Quand il fut prêt à sortir, je ne sais pas ce qui me poussa à dire à la maman d'un air un peu supérieur :

— moi, j'aurais pas mangé quand même.

— Eh bien je te déculotterais sur le trottoir pis je te donnerais une bonne fessée !


Cette menace fictive me fit l'effet d'une bombe. Tous mes émois de l'école primaire se trouvaient d'un coup ravivés, et par cette grosse femme que j'aimais bien, qui sentait le lait et la vache, et qui aurait pu me soulever sous son bras comme si j'avais été une corbeille de linge sale. Je sortis sans rien rajouter, évidemment, mais le soir mes rêveries quittèrent la classe de CM1 pour une ambiance de ferme, où je voyais successivement Daniel, puis ses deux sœurs, fessés, sous le bras de la fermière. Je voyais surtout de fortes mains en train de déculotter des fesses blanches, et je me repassais la scène en boucle, à ma plus grande excitation. Cependant les jours passaient sans que j'assiste à une vraie fessée, administrée devant moi à l'un ou l'autre des enfants.


Un après-midi, pourtant, une dispute entre les deux filles tourna au vinaigre. La plus grande finit par donner à sa sœur un violent coup de baguette de noisetier dans les mollets, et la petite se mit à hurler en frottant sa marque rouge. Alertée par les pleurs, la maman déboula, et se fit raconter ce qui s'était passé. La grande s'était réfugiée dans sa chambre, mais la fermière ne mit pas longtemps à l'y trouver et à la ramener parmi nous d'une poigne sans réplique. Alors elle hurla littéralement :

— tu vas demander pardon à ta petite sœur !

— pardon !

— et pis je vais te passer l'envie de recommencer !

Alors la fermière empoigna Maryse sous son bras, et malgré les cris de la fille, troussa sa jupe, découvrant une culotte de coton qui serrait un postérieur déjà bien développé. Après quoi elle baissa ladite culotte, et, tournant la punie vers nous de façon que nous n'en perdions pas une miette, commença à fesser d'une main lourde, mais rapide, toutefois : chez cette aimable femme, il y avait toujours tellement de travail qu'une fessée elle-même devait s'administrer tambour battant. J'étais sidéré : voir les fesses d'une grande fille, qui faisait déjà femme à côté de nous, et les voir ainsi se tortiller et rougir sous les coups, ça dépassait tout ce que j'avais déjà pu imaginer. A la fin de la correction, la fermière tendit la main en demandant à la petite :

— passe-moi la baguette qu'elle comprenne ce qu'elle a fait !

Et, Maryse eut beau trépigner, la fessée se termina par une demi-douzaine de coups qui laissèrent des rayures rouges sur le fond déjà coloré des fesses de la gamine.

— et file au lit ! que je te revoie plus de la journée !

 

La fermière reprit son souffle, puis s'adressa à moi en souriant, d'un air radouci :

— T'as eu peur ? T'as pas besoin, les petits, je ne les fesse pas aussi fort.

J'étais très surpris également qu'elle emploie le verbe fesser. Il m'avait toujours paru un peu savant, un peu affecté, et l'entendre dans la bouche de la fermière me paraissait incongru. Mais, après tout, elle avait été à l'école, comme moi.

Je me rendis compte par la suite que l'emploi de ce mot était très familier à la ferme, ce qui était loin de me déplaire : il m'a toujours mis dans tous mes états.


La fin du séjour approchant, mes parents, ayant remarqué la bonne mine que j'avais, et le plaisir que je semblais prendre avec les enfants de la fermière, négocièrent deux semaines supplémentaires pour moi, en pension à la ferme, après quoi ils reviendraient me chercher pour la rentrée.

— il a un peu de mal à manger, prévint ma mère; anxieuse.

— Vous verrez, avec moi, il va manger de tout ! répliqua la fermière.

Je l'ai dit, j'aimais l'atmosphère et les senteurs de la ferme, où on sentait le lait et la vache. Même l'odeur du fumier, même l'odeur des cabinets, n'étaient pas sans charme. Ces derniers étaient un cabanon de bois, au fond du jardin, où l'on s'asseyait sur une planche percée d'un trou. L'ensemble ne donnait pas, comme chez soi où l'on fait ses besoins dans la faïence, l'envie de tirer la chasse et de sortir au plus vite en se pinçant le nez, et pourtant ça sentait fort. Mais non, les orties qui bordaient le cabanon, la proximité du potager, la présence toute proche du fumier, faisaient qu'on se sentait tout simplement faire partie de la nature, et bouser de façon pas plus répugnante que les vaches. Quand j'allais m'y assoir le matin, après qu'en fut sortie la grande Maryse, en pyjama, les yeux ensommeillés, et que je trouvais la place chaude, il n'y avait pas trace de dégoût dans ce que j'éprouvais.


Et je suis bien obligé d'en revenir au fameux fromage. Difficile d'esquiver ce mets, à la campagne, d'autant plus qu'on en fabriquait à la fromagerie du village, où ma fermière apportait chaque jour des bouilles de lait fraîchement trait.

Parfois, je montais dans la 203 pick up pour l'accompagner, car, réellement, je l'aimais bien, et je recherchais sa compagnie. C'est ainsi qu'un beau soir, alors que mes parents étaient rentrés le matin même à leur domicile, et que nous roulions en direction de la fromagerie, le sujet revint sur le tapis.

— Tu n'as pas mangé de fromage, au goûter ?

— Ben non, j'aime pas.

— Ah, tu sais qu'avec moi, il faut manger de tout !

— Ben oui, mais j'peux pas.

— Elle te donne jamais de fessée, ta maman ?

— Non.

— Parce que moi, j'aurai vite fait de t'en faire manger.

Et la conversation s'arrêta là. Arrivés à la fromagerie, la robuste fermière porta elle-même les lourdes bouilles aux femmes qui l'attendaient. Tous les hommes étaient aux champs. Je humais, en douce, les odeurs de lait suret, de crème, de fromage qui flottaient dans les lieux, et cela me plaisait, en secret, évidemment. Avant de repartir, mon hôtesse se fit couper un morceau de morbier gros comme la paume de sa main, et s'avança vers moi :

— tiens, dis merci aux dames, voilà ton goûter.

— Mais j'aime pas...

— Ah, tu sais ce que je t'ai dit ?

— Mais non, j'aime pas .

— Alors tu vas voir, tes fesses !

Et je me retrouvai déculotté en un tournemain par la robuste fermière, qui me souleva sous son bras comme si j'avais été un bambin de trois ans. Après quoi, elle se mit à fesser sans brutalité, pas aussi fort que sa grande fille, mais vigoureusement quand même, sous les rires des assistantes.

J'avais déjà été fessé de la main de mon instituteur, mais l'impression était toute différente. Il n'y avais pas eu, cette fois-ci, ce protocole humiliant d'appel sur le devant de la scène, et de déculottage public. Certes, j'étais déculotté, par une femme, devant trois autres qui gloussaient sans cacher leur plaisir, que cela amusait visiblement de voir mes fesses et ma honte à les montrer. D'autre part, la main de ma fesseuse m'administrait la correction sur un tempo assez vif, et plein de naturel, pourrais-je écrire, alors que le maître m'avait fessé avec une certaine solemnité, en détachant bien les claques.

Quand la bonne fermière estima que mes fesses étaient assez rouges, elle me posa sur une chaise, culottes en tire-bouchon, tourné face au mur, et me mit le morceau de morbier dans la main :

— Tu remettras ta culotte quand t'auras tout mangé !

Je m'exécutai laborieusement, stimulé de temps à autre par une bonne claque qui s'abattait sur mon postérieur, déclanchant rires et commentaires des commères :

— Il a des bonnes fesses quand même, pour un petit de la ville !

— faut bien qu'il prenne des forces, pendant les vacances !

— des forces, pis des bonnes habitudes, trancha ma correctrice.

— T'as pas honte, de nous montrer tes fesses ?

— Alors, c'était une bonne fessée, ça ? T'en reçois pas , des comme ça, chez tes parents ? ça te fera un souvenir de vacances.

Et, quand j'eus enfin terminé, la fermière me reculotta elle-même avant de me descendre de la chaise. J'étais sans voix et sans réaction, la bouche pleine de ce fromage qui, il fallait bien le dire, n'était pas mauvais du tout. Je me rassis dans la 203, les fesses en feu, et le rouge aux joues.


Ma correctrice riait en conduisant, et me fit une bise sonore sur la joue quand nous fumes arrivés, avant de descendre de voiture. Autant la fessée administrée dans la classe m'avait semblé destinée à m'anéantir, à me laisser coi et humilié à jamais devant mes condisciples, autant celle-ci, toute cuisante et quand même vexante qu'elle fut, me paraissait empreinte, comment dirais-je, de bonne franquette, et jusqu'aux moqueries des assistantes ne me paraissaient pas méchantes : ces femmes étaient habituées, à la différence du maître d'école, à voir et à toucher des fesses de petit garçon, et leur appliquer une correction n'était pas, pour elles, une transgression de la pudeur et des usages. Juste une méthode pour les empêcher de se prendre trop au sérieux, de se croire déjà des hommes, et de crâner comme le coq de la basse-cour. Une façon de leur rappeler ce qu'ils étaient, et d'où ils venaient. Après cette déculottée, c'est vrai que je ne la ramenais plus.


Bien entendu, j'étais incapable d'en tenir rancune à la fermière. Au contraire, j'avais envie de me blottir contre elle, et qu'elle me caresse les cheveux, ce qui lui arriva d'ailleurs plus d'une fois. J'avais aussi envie qu'elle me fesse à nouveau, et sur ce plan je ne fus pas déçu. Il me suffit, pendant ces deux semaines, de m'associer aux bêtises que commettait le petit Daniel, ou de me disputer avec les filles, et j'étais déculotté à chaque fois : la fermière ne donnait pas de gifles, et n'aurait pas fessé sur le pantalon, ce qui pour elle aurait équivalu à une ridicule pichenette. Non, une bonne fessée ne se concevait pour elle que sur des fesses nues, et si possible en public, sur le trottoir, par exemple.

Ces fessées furent la source d'innombrables rêveries vespérales. Le monde féminin de la fermière, à la fois rassurant et follement excitant, était le cadre des histoires que je me racontais.


Les fessées administrées à ses enfants me permettaient de visualiser celles que je recevais, et je pouvais ainsi m'imaginer en objet et en spectateur des bonnes déculottées presque quotidiennes. Je revoyais avec délectation appararaître des fesses blanches, d'un blanc presque lumineux – la lune – qui allaient être corrigées, de bonnes fesses bien rondes au grain de peau délicat, toutes surprises et vexées de se retrouver exposées aux regards et à la bonne fessée qui allait les rougir – et pour mieux ressentir cette honte je me représentais en parallèle le visage de l'enfant fessé. J'étais évidemment en érection en y repensant le soir, mais je n'avais pas le temps de commencer à bander lorsque j'étais fessé, ce qui m'épargna sans doute bien des complications.


Hélas, les meilleures choses ont une fin. Il me fallut bien retourner à la maison, et ranger ces moments délicieux avec mes autres souvenirs de vacances. Et mes parents ne furent pas peu surpris du goût que je manifestai dès lors pour le fromage, de mon aveu que j'avais été déculotté à plusieurs reprises et que la bonne fermière n'avait agi que pour mon bien, que je lui en étais reconnaissant... Ni enfin de mes affirmations péremptoires sur la nécessité de fesser les enfants indisciplinés, après les avoir déculottés devant tout le monde.


Par PANPAN
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