Presque une semaine sans nouvelle de Laure. M'avait-elle oublié ?

Ce mercredi pluvieux,  s'annonçait comme un jour sans grand intérêt. Vers midi, mon portable se mit à vibrer, et lorsque je décrochais, la voix chaleureuse de Laure sonna comme un rayon de soleil au milieu de cette grisaille.

- Bonjour, tu vas bien me demandait-elle ?

Sans attendre ma réponse, elle enchaîna.

- Tu as bien gardé le cadenas ouvert ? Je lui répondis que oui? et qu'il était posé sur la commode de ma chambre.

  - Bien. Alors va sur ton ordinateur, je viens de t'envoyer un email, et il va falloir que tu respectes point par point ce qui te sera demandé.

Je me précipitais vers mon pc afin de lire au plus vite son email. Je n'allais pas être déçu !!!

Je vous en livre tel quel le contenu:

Met ton ordinateur en wifi et branche ta web cam. Tu devras poser ton pc portable de manière à ce que je vois toute la pièce avec la web cam ou tu devras rester attaché aussi longtemps que je l'aurais décidé.Tu devras mettre ton pc en réception email afin que je puisses t'envoyer le chiffre qui te permettras d'ouvrir le cadenas. En sécurité, laisse ton portable accessible, on ne sait jamais, je pourrais toujours te rappeler.

Je sais que tu as des cordes, une paire de menottes et tout ce qu'il faut pour une véritable séance de bondage. Tu poseras les clefs des menottes sur ton bureau, afin que tu ne puisses pas les attraper en étant attaché.

Si tu veux être sur d'avoir la possibilité de voir dans ton dos les chiffres du cadenas, tu vas devoir placer un miroir quelque part de façon à pouvoir t'en servir pour apercevoir les chiffres lorsque je te donnerais la combinaison.

Tu as un quart d'heure devant toi pour tout préparer.

Tu vas devoir te déshabiller entièrement. Ensuite tu devras t'attacher avec les cordes les jambes repliées sur les cuisses, les chevilles attachées contre le haut de tes cuisses, de manière à rester sur le ventre, les jambes repliées en arrière dans le dos et les genoux écartés au maximum. Tu connais déjà cette position, tu en as fait l'expérience.

Tu devras faire une petite boucle avec la corde dans le bas du dos afin de pouvoir y passer le cadenas. Une fois sur le ventre et correctement attaché, tu passeras la paire de menottes dans tes poignets et tu refermeras le cadenas sur la chaînette, afin que tu ne puisses plus remuer les bras.

De mon coté, je pourrais t'observer avec la web cam. Si tu n'obéis pas complètement, nous ne nous reverrons plus.

L'excitation d'un tel projet faisait monter en moi un désir incontrôlable.

Je branchais la web cam en grand angle et constatais que Laure était déjà entrain de me regarder grâce à "Skype"

Je me déshabillais après avoir réuni tout le matériel nécessaire pour obéir points par points à  se demande. Les  nombreuses séances d'auto bondage que j'avais déjà infligé à mon corps allaien me permettre d'être  aussi bien attaché qu'un expert aurait pu le faire.

Je décidais de faire confiance à Laure sachant que lorsque je refermerais sur la chainette le cadenas à numéro, je ne pourrasi plus revenir en arrière. 

Cette journée allait certainement me réserver des surprises...................

A Suivre................

Passé l'effet doux et chaud de ce premier contact sur le bout de mon sexe je sentis que ma verge pénétrait lentement dans une matière molle. Laure prenait tout son temps.

Cela pouvait ressembler à une crème épaisse......... 

Une odeur pourtant familière que je n'arrivais pas à identifier pour l'instant, et cette chose qui, petit à petit, m' enveloppait complètement mon pénis et maintenant les testicules: J'en été réduit à me creuser les méninges pour essayer de solutionner cette énigme.

Laure avait du mettre cette matière dans un petit sac, je l'imaginais un peu comme une bourse en cuir  du moyen âge. Je sentis dans les instants qui suivirent, qu'elle resserrait sur moi une corde qui passait sous mes bourses et au dessus de ma verge. C'était bien cela.... mon pénis et mes testicules étaient maintenant enfermé et emprisonnés dans un sac dont j'ignorais, pour le moment, totalement le contenu.

Excité par ce contact plutôt agréable, j'avais du mal à contenir une érection. Le carcan, qui devait être en tissu, jouait maintenant complètement son rôle et m'interdisait une véritable érection.

C'est seulement au bout de quelques minutes que les premiers effets se firent sentir.La première impression de douceur et de d'agréable chaleur, se transformait maintenant en chaleur de plus en plus difficilement supportable. Plus les secondes passaient et plus j'avais la sensation d'avoir mon sexe au beau milieu d'un feu de forêt. La brûlure devait à peine soutenable, non seulement le bout de ma verge décalottée était en contact direct avec cette matière inconnue, mais c'était maintenant sous mes bourses que cette sensation d'avoir un feu entre les jambes me faisait transpirer à grosses gouttes.

Laure se mit à rire avant de m' expliquer:

- Qu'est ce que tu en pense ?

- C'est une composition que j'ai trouvé sur un site internet. Camphre, moutarde, piment, alcool et dentifrice mentholé pour lier le tout. Décapant non ?

- Pour éviter que tu dérange les voisins, je vais te bâillonner. En quelques secondes elle avait réalisé un parfait bâillon sur ma bouche à l'aide d'un rouleau de bande adhésive très large. Il m'était maintenant impossible de sortir le moindre son de ma bouche. Je ne pouvais même pas bouger la mâchoire inférieure.

Coté jambes, ce n'était guère mieux: J'avais beau essayer de sautiller sur une jambe, il m'était impossible de me soustraire à ce cocktail encore plus efficace que des orties fraîches. Je secouait le bassin pour tenter en vain d'en minimiser les effets. En plus d'avoir à subir ce supplice inédit, il me fallait maintenant penser à changer de jambe pour éviter les crampes. Laure avait bien réussit son coup. Pour une première, c'était vraiment réussi, j'étais sous sa totale domination.

Au bout de quelques minutes qui me semblaient avoir duré des heures, elle entreprit de me libérer les jambes, pensant à juste titre que j'aurais bien du mal à en supporter d'avantage, sous peine de crampes. Les cordes qui me plaquaient au mur furent aussi enlevées, et je me retrouvait maintenant debout, les bras toujours liés dans le dos, les yeux bandés et surtout le sexe en feu.

Pensant naïvement atténuer la douleur, je pliait les jambes, et une fois le carcan entre mes cuisses, je refermais les jambes sur lui pour tenter un massage avec l'intérieur de mes cuisses.J'essayais maladroitement de me frotter, mais je compris bien vite qu'il fallait mieux ne pas bouger, car à chaque tentative, c'était pire encore.

Maintenant me dit-elle, il va falloir t'habiller. Je ne compris pas tout de suite ou Laure voulait en venir, mais lorsqu'elle me fit passer mon slip  en me soulevant une à une les chevilles, puis mon pantalon qu'elle reboutonna complètement. Je réalisais que j'allais avoir une nouvelle surprise.

- Je vais maintenant te détacher. Tu ne pourras pas enlever ton petit sac, car il est fermé par un cadenas à numéro. C'est seulement quand je t'appellerais que tu pourras te délivrer.

Laure commença par couper avec une paire de ciseau, le bâillon d'adhésif qui m'empêchait de lui répondre. Puis elle me libéra du foulard qui me bandait les yeux depuis que j'avais accepté d'être cette fois le dominé. Laure m'apparut encore plus belle que je ne l'avais vu en tout début de rencontre. Son visage radieux traduisait une réelle excitation.Elle devait prendre beaucoup de plaisir à me dominer et j'avais maintenant l'intime conviction qu'elle acceptais volontiers d'être soumise pour avoir après par la suite le droit et le plaisir suprême de dominer un homme.

Laure me détacha les mains et me tendit ma chemise. Je comprenais qu'il me fallait encore lui obéir sous peine ne pas obtenir le chiffre synonyme de délivrance totale. Le feu entre mes cuisses continuait de plus belle et si je voulais en finir avec cette douleur tenace, il me fallait quitter cet appartement au plus vite.

Une fois complètement vêtu, Laure déposa avec gentillesse un baiser sur mes lèvres, comme pour me signifier à la fois mon départ et la fin de ma première punition.

- Je t'appelle pour te donner le numéro du cadenas, et surtout n'essaye pas de l'enlever ou de l'arracher. Pour notre prochain rendez vous, il faudra que tu me le rapporte intacte.

La porte s'ouvrit devant moi et d'une tape amicale dans le dos, je fus poussé dehors. C'est en débutant mes premiers pas que je m'aperçus de la bosse très proéminente qui gonflait mon pantalon. Lorsque j'allais devoir marcher dans la rue, nul doute que cela allait se remarquer. Mais je ne pouvais de toute manière pas faire autrement, il allait me falloir affronter les regards curieux des passants que j'allais croiser.....

Une demie heure plus tard, j'avais affronté des regards insistants, la position inconfortable en voiture, la brûlure intense de mon entre jambes, lorsque le téléphone retentit. C'était Laure.

- Tu peux t'arrêter et enlever ta couche culotte. De toute façon, Le cadenas n'est pas fermé à clef. Laure m'avait une fois de plus piégé.

- Garde bien le cadenas ouvert car dans quelques jours je t'appelerais et tu devras peut-être t'en servir à nouveau.

- A bientôt et soit prudent sur la route.

Je décidais de m'arrêter le plus vite possible pour me libérer. Par bonheur un rouleau de papier wc était toujours dans ma boite à gants. J'allais pouvoir à défaut de me laver, au moins pouvoir m'essuyer et enlever la plus grande partie de cette pommade du diable.

Laure revint me chercher quelques minutes plus tard. Me prenant par le bras elle me conduisit à travers l'appartement. J'étais totalement désorienté.

Les mains dans le dos, je devais me résoudre à la suivre sous peine de risquer de tomber et me blesser.

Le bruit d'une porte qui s'ouvre et je me retrouvais quelques secondes plus tard plaqué par Laure contre le mur de cette pièce inconnue. Je sentis Laure me passer une corde autour de mes chevilles. Puis elle me fit lever la jambe gauche et je dus maintenir ma jambe levée pendant une bonne minute, le temps à Laure de peaufiner son nouveau jeu.

Une autre corde fut passer sur ma poitrine puis sous mes aisselles et je compris que Laure fixait cette corde au mur pour que je reste bien plaqué  et que je ne puisses ni me baisser, ni aller en avant.

Lorsqu'elle me lâcha la jambe, je constatais que je ne pouvais reposer. Celui-ci devait être à une bonne trentaine de centimètres du sol. Bloqué par la corde qui passait sous mes épaules, il m'était impossible de bouger et je compris qu'il allait me falloir rester sur un pied, tout le temps que Laure le souhaiterait.

- Tu peux changer de pied me dit-elle.

- Il te suffit de sauter d'un pied sur l'autre, car la corde passe dans une poulie fixée au mur. Mais avant cela il va falloir que je finisse ce que j'ai commencé du coté face.

Le bruit caractéristique d'une bombe aérosol, me fit immédiatement comprendre que Laure avait décidé de raser également le coté pile de mon anatomie. Avec ses doigts, elle étalait la mousse mentholée sur mon pubis et passait sous mes bourses une main experte bien décidée à réaliser un rasage parfait.

La menthe puissante commençait à me chauffer le pénis et les testicules. Je ne pouvais contrôler une érection qui qui eut pour effet de faciliter le passage du rasoir sous ma verge. Me tenant d'une main le bout de mon sexe pour le tirer vers le haut, je sentais immédiatement les premiers ravages du rasoir double lame qui débroussaillait en douceur ma pilosité masculine. Le rasoir allait et venait dans tous les sens, entre mes jambes, sur mes bourses rabougries par la fraîcheur mentholée, sur mon pubis et tout autour de ma verge qui au fur et à mesure de cette tonte parfait, avait bien du mal à conserver sa rigidité. Je n'osais bouger pour changer de jambe de peur d'être coupé par les lames du "Gillette".

Son forfait accomplit et m'ayant transformé en adolescent pubère, Laure retourna chercher une serviette pour essuyer les derniers restes de mousse à raser. Je risquais un regard vers le bas et constaté avec horreur que j'étais maintenant vierge de tout poil !!!

Voyant ma réaction, Laure se mit à rire et ponctua l'intermède:

- Ce n'est qu'un début, tu dois t'attendre à d'autres surprises.

Je n'en étais donc qu'au début de ma pénitence !!!!

Je vais maintenant te laisser un peu danser d'un pied sur l'autre. Pour activer et rendre obligatoire ces changement de pieds, Laure se mit à retendre les cordes qui passaient sous mes aisselles afin que je ne touche plus le sol que du bout des pieds. Cette position allait sans aucun doute m'obliger à changer de jambes fréquemment pour ne pas risquer une crampe qui aurait des conséquences que je n'osait imaginer.

Mais la manoeuvre était plus facile à expliquer qu'à réaliser. Lorsque je sentis qu'il me fallait absolument changer de jambe, j'essayais timidement de lever prestement le pied qui reposait au sol et en même temps j'essayais de reposer dans le même tempo, mon autre jambe. Echec retentissant.... J'avais juste réussit à me faire cisailler le dessous des bras par la corde tendue au maximum.

Pour arriver à changer de jambe, il me fallait, si je voulais ne pas être martyrisé par la corde qui me soutenait, exécuter un changement de jambe ultra rapide. Laure venait de trouver le moyen de me faire faire de l'exercice physique tout  en réalisant nos phantasmes communs.

Les yeux bandés, je ne pouvais être certain que Laure était encore dans la pièce, lorsque je sentis un contact doux et chaud sur le bout de ma verge. Dans les toutes premières secondes, je n'arrivais pas à identifier la nature de ce contact fort agréable.

A suivre...........